– Madame la Première Dame ;
– Monsieur le Premier vice-président de l’Assemblée Nationale ;
– Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de la République;
– Monsieur le Secrétaire Exécutif du CILSS ;
– Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
– Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales ;
– Distingués invités ;
Je suis d’autant plus heureux et honoré que notre pays soit choisi pour accueillir la première édition de ce salon, combien important pour les producteurs et l’ensemble des professionnels du secteur agricole.
Permettez-moi, à cet égard, d’exprimer toute la fierté du peuple tchadien de célébrer l’Agriculture, sève nourricière des économies africaines.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
Les productions agro-sylvo-pastorales occupent une place stratégique et jouent un rôle fondamental dans l’économie des Etats africains.
La nature a pourvu le pays des terres, des terres riches et fertiles. Les terres arables sont estimées à 39 millions d’hectare, soit 30% du territoire national. En sus, l’eau pour le travail de la terre est abondante. Dans certaines régions du pays, l’eau se trouve même à fleur du sol.
L’élevage, à l’image de l’agriculture, est une importante richesse au regard de la dimension du cheptel national. En effet, le Tchad est une terre d’élevage par excellence. Le cheptel compte plus de 100 millions d’unités de bétail.
Nous comprenons parfaitement pourquoi le développement rural est au centre de nos priorités comme le prouve le niveau important des investissements qui sont consentis depuis des années dans ce secteur.
Mais force est de relever, mesdames et messieurs, que le développement de ce secteur est fortement tributaire des aléas de la nature en dépit des actions entreprises sur le terrain en termes d’aménagement hydro-agricole et de mécanisation.
Comme nous le savons tous, le Tchad à l’image des autres pays du Sahel, subit de plein fouet les contrecoups de la dérégulation et de la variabilité climatique.
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs.
La tenue de ce salon de l’agriculture, œuvre conjointe du CILSS et de la République du Tchad est assurément opportune et ouvre de meilleures perspectives à nos États et aux divers acteurs du secteur agricole.
Le SAFAGRI qui est une véritable plate-forme d’échange et de partage constitue une excellente vitrine pour promouvoir l’intégration africaine par le développement des marchés.
Nous sommes convaincus que des relations fructueuses de partenariat se tisseront entre professionnels pour assurer la promotion des produits du monde agricole de notre espace continental.
C’est pourquoi, j’invite tous les participants à tirer le meilleur parti de ce salon au bénéfice de nos États et de nos populations.
Il est indéniable que le thème fort pertinent de ce premier salon à savoir «La transformation des chaines de valeurs agricoles en Afrique, face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires» est en totale adéquation avec les grandes ambitions du continent.
Il est impératif que des actions et stratégies d’envergure soient développées à l’effet de stimuler les politiques nationales et régionales de transformation des chaines de valeur agricoles en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord.
C’est à ce prix que nous pourrons faire de l’agriculture le véritable moteur de la croissance, de la création de richesse et de lutte contre la pauvreté.
Je suis même persuadé que le développement de l’agriculture est la meilleure réponse aux défis économiques, climatiques et sécuritaires.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
Ce salon qui regroupe plus de quarante (40) pays, traduit la ferme volonté des dirigeants africains de fédérer leurs énergies et de mutualiser leurs ressources en vue d’accélérer le développement économique de notre continent, par l’accroissement du commerce intra-africain, notamment celui des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques.
Cette noble vision, que nous traduisons aujourd’hui en actes concrets, interpelle chacun de nous, quant à notre rôle réel de catalyseur pour inverser la courbe de la pauvreté dans nos différents États.
Si les Gouvernements donnent aujourd’hui le ton de cette lutte vitale pour nos populations, il revient au secteur privé de se mettre en première ligne et de déployer toute sa force productive et son dynamisme à toute épreuve.
La transformation des chaines de valeurs et leur avantage concurrentiel que nous appelons tous de nos vœux, commandent une nouvelle dynamique de partenariat stratégique entre tous les acteurs intervenant dans les activités de production, de transformation et de commercialisation des produits agricoles.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
C’est avec l’espoir de voir la riche et fructueuse expérience de ce salon dédié à l’agriculture se pérenniser dans nos Etats, que je souhaite pleins succès au Salon SAFAGRI.
Je forme le vœu que le SAFAGRI, ce charmant acronyme fasse désormais partie de notre lexique dans le continent.
Sur ce, je déclare ouvert le premier salon africain de l’agriculture.
Je vous remercie de votre bien aimable attention