Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale;
Madame et Messieurs les Présidents de Grandes Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Ministres Points Focaux et Chefs de Délégation ;
Madame la Présidente du Panel des Éminentes Personnalités du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP);
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales ;
Monsieur le Directeur Général du MAEP Continental ;
Mesdames et Messieurs les Commissaires et Secrétaires exécutifs nationaux de Gouvernance des pays membres du MAEP;
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs.
Au nom du Peuple et du Gouvernement tchadiens, je voudrais souhaiter la bienvenue et un bon séjour à tous nos illustres invités qui ont fait le déplacement de N’Djamena.
Le Tchad est honoré et comblé par la présence de nombreux frères et sœurs qui ont bien voulu vivre avec nous cet évènement historique qui marque la mise en œuvre du Plan National d’Actions, partie intégrante du Rapport du MAEP sur le Tchad.
– Distingués invités;
– Mesdames et Messieurs.
La présentation du Rapport du MAEP sur le Tchad doublée du lancement de la phase de mise en œuvre du Plan National d’Actions est une heureuse perspective pour notre pays qui vit les premiers mois de la 4ème République.
Permettez-moi, à cet égard, d’exprimer ma totale fierté ainsi que celle des filles et fils du Tchad qui ont pris l’option résolue de mettre leur pays sur une nouvelle trajectoire.
Et le rapport que vient de présenter l’éminent Professeur ABOU MANGA avec beaucoup de vivacité me conforte dans mes convictions.
C’est pourquoi, je ne puis m’empêcher de commenter quelques passages du précieux document.
Le rapport éminemment riche et dense a touché toutes les facettes des domaines thématiques qui forment la charnière du MAEP.
Si les différentes thématiques ont la même portée, je voudrais m’appesantir sur les questions de démocratie, de gouvernance politique, du développement socio-économique ainsi que les défis transversaux.
– Distingués invités;
– Mesdames et Messieurs
Dans le domaine de la démocratie et de la gouvernance politique, ce sont des avancées significatives qui ont été enregistrées comme le prouvent l’ancrage des libertés publiques et des droits humains, la pleine manifestation de l’expression plurielle et la tenue régulière des consultations électorales ouvertes et transparentes.
L’environnement politique dans notre pays est l’un des plus harmonieux du continent.
Mais nous avons le triomphe modeste car tout est perfectible.
De nombreux actes du Forum National Inclusif sur les réformes institutionnelles que nous mettons progressivement en musique visent effectivement à consolider les acquis démocratiques et à renforcer l’État de droit.
Je voudrais également noter, dans le sillage de la gouvernance, la mise en place prochaine du Haut Conseil des Collectivités Autonomes et des Chefferies Traditionnelles, qui est aussi un des actes forts du Forum.
Cette institution va catalyser et impulser la dynamique de la décentralisation et de la responsabilisation des entités territoriales décentralisées telle que mentionnée dans le Rapport.
C’est fort logiquement que la nouvelle République a inscrit cette préoccupation au rang des priorités absolues.
L’institution du serment confessionnel qui s’impose à tous ceux qui s’occupent de la gestion de la chose publique va renforcer les actions dissuasives que mènent l’Inspection Générale d’État et le Pool judicaire chargé de la répression des infractions économiques et financières.– Distingués invités;
– Mesdames et Messieurs.Les actions concrètes que nous venons d’énumérer ne se limitent pas dans le microcosme de la gouvernance, de la démocratie et de l’État de droit.
Au plan économique, des actions de grande envergure sont aussi prévues.
En dépit de la conjoncture économique qui est toujours rude, le Gouvernement va orienter des investissements robustes dans l’éducation, la santé et le développement rural comme le souligne fort opportunément le Rapport.
Au même titre que l’éducation, la couverture sanitaire universelle ou l’accès à l’eau, la question de la sécurité alimentaire et l’épanouissement de la masse paysanne est, pour nous, un impératif de premier ordre.
Dans cette perspective, les activités de l’Agence Nationale de Développement Rural (ANADER) feront l’objet d’un suivi plus régulier et bénéficieront de la participation élargie des acteurs de développement et des Collectivités Autonomes.
– Mesdames et Messieurs.
Les questions transversales évoquées dans le Rapport, notamment les conflits internes provoqués par les difficultés d’accès aux ressources naturelles, les défis environnementaux, la promotion du genre et la valorisation du capital humain vont focaliser toute notre attention.
A titre illustratif, je rappelle, qu’en matière de genre, notre nation a franchi un palier de taille avec la signature de l’ordonnance instituant la parité progressive dans les fonctions électives et nominatives.
Ce même impératif justifie la lutte que nous menons, de manière déterminée, pour assurer la scolarisation des jeunes filles et surtout leur permettre de poursuivre le cursus académique à son terme.
Ce postulat nous a aussi conduit à inscrire la question de la jeunesse, au centre de notre politique de valorisation du capital humain.
Je note, mesdames et messieurs, que nos jeunes auront l’opportunité de définir eux-mêmes leurs attentes réelles à la faveur d’un forum national qui leur est spécialement dédié.
La feuille de route qui sortira des assises prévues pour la mi-septembre de l’année en cours renforcera sans doute les actions que mène le Gouvernement pour assurer l’épanouissement des jeunes et garantir leur avenir.
En matière de valorisation des ressources humaines, nous ne perdons pas de vue la situation des personnes handicapées. Des dispositifs juridiques sont prévus pour garantir l’épanouissement socio-économique de ces citoyens à part entière.
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs.
Avant de clore mon propos, je voudrais exprimer toute ma reconnaissance aux Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine qui ont formulé des pertinentes observations lors de la présentation du rapport par mes soins en janvier 2017 à Addis Abeba.
Source: https://presidence.td/fr-news-3271-PRESENTATION_PUBLIQUE_DU_RAPPORT_DU_MAEP_SUR_LE_TCHAD.html