La Commission européenne a accueilli ce vendredi 23 Février 2018 à Bruxelles, la Conférence internationale de haut niveau sur le Sahel, à laquelle prennent part l’Union africaine (UA), les Nations Unies et le groupe des pays du G5 Sahel engagé dans lutte contre le terrorisme dans la région. Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO y a pris part de bout en bout aux travaux.

Les travaux de la conférence internationale de haut niveau sur le Sahel ont démarré ce vendredi matin à Bruxelles, la capitale du Royaume de Belgique. Il s’agit de mobiliser un peu plus la communauté internationale pour le financement de la force conjointe G5 Sahel. L’objectif est d’atteindre, selon certaines sources, le gap de 300 millions d’euros sur les 423 dont la force du G5 Sahel a besoin pour son opérationnalisation.

Ce vendredi 23 février 2018, outre les cinq Chef d’Etat des pays membres du G5 Sahel dont le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, il y avait plusieurs autres sommités, notamment le Chef d’Etat français Emmanuel Macron dont le pays est à l’origine de la forte mobilisation de la communauté internationale autour de cette initiative. Tous les pays qui ont annoncé leurs contributions à l’image de l’Arabie Saoudite, des Etats-Unis et bien d’autres étaient au siège de l’Union européenne pour concrétiser leurs engagements. L’UE, annonce t-on,  devrait porter sa contribution de 50 millions à 100 millions d’euros.

Selon certaines sources, la force conjointe G5 Sahel serait pleinement opérationnelle à partir de mi-2018. Même si elle dispose déjà d’un quartier général et d’une structure de commandement et à terme, compter 5.000 hommes, la question de sa prise en charge matérielle et financière constitue une vraie préoccupation pour les pays du G5 Sahel qui comptent la résoudre en s’appuyant sur la chaine de solidarité mondiale.

A l’ouverture des travaux, le Président du Niger, président en exercice du G5 Sahel, Issoufou Mahamadou a déclaré que la sécurité est un bien public mondial. « L’Union européenne et la communauté internationale doivent être solidaires avec le Sahel, dans le combat que nous menons contre le terrorisme », soutient-il, avant de dire que le Sahel est une digue qui ne doit jamais rompre.

Jean Cluade Juncker, président de la commission européenne et Moussa Faki Mahamat, celui de la commission de l’Union africaine, apportent leur soutien à l’initiative des pays du G5 Sahel. Le président de la commission de l’Union africaine, explique que la situation au Sahel se présente aujourd’hui comme un défi majeur dont l’Afrique est confrontée. S’il se félicite de l’intérêt et de la solidarité agissante de la communauté internationale, il relève cependant les limites constatées en terme d’efficacité et de cohérence des actions en cours ou envisagées en faveur du Sahel.

En somme tous les intervenants reconnaissent l’existence de défis immenses en matière de sécurité dans cette partie du continent. Tout en invoquant la situation en Libye qui est une source de déstabilisation pour la région, les différentes interventions soulignent la nécessité de parer au plus pressé pour résoudre définitivement cette question de mobilisation de ressources afin de rendre opérationnelle la force conjointe du G5 Sahel. Déjà, les Chefs d’Etat de la plateforme souhaitent inscrire le mandat de la force commune sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Un autre combat à gagner même si aujourd’hui une étroite collaboration existe avec la MINUSMA.

Source:https://presidence.td/fr-news-3128-G5_SAHEL_Ouverture_des_travaux_de_la_conference_internationale_de_haut_niveau_sur_le_Sahel_.html

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