MOT DU CHEF DE L’ETAT POUR LE LIVRE DE CONDOLEANCES DE FEU ME BECHIR MADET
Me Béchir, comme j’ai l’habitude de vous appeler, vous avez beaucoup voyagé. Partout, vous avez noué des amitiés et tissé des relations fraternelles. Aujourd’hui, c’est un autre voyage qui vous éloigne dans un autre monde, qui est l’aboutissement de toutes nos pérégrinations.
En cette circonstance douloureuse, j’exprime, au nom de la Nation toute entière, du Gouvernement et en mon nom personnel, toute la douleur et la consternation dans lesquelles nous plonge ta subite disparition.
J’ai eu le plaisir de travailler avec un infatigable serviteur de l’Etat, un homme intègre et un cadre compétent, bref un parfait ministre de la République.
Sachez que la mort ne vous arrache pas aujourd’hui à l’affection de votre famille nucléaire et celle de votre communauté mais c’est tout le Tchad qui vous pleure. C’est un fossé abyssal que votre perte cause à notre pays en ce moment où la nouvelle République mobilise toutes ses forces vives et toutes ses compétences dans la perspective de la grande bataille de l’émergence.
Comme la mort ne peut tuer ce qui ne meurt, vos œuvres vont survivre au temps. Au temps éternel.
Toutes mes condoléances à la famille.
IDRISS DEBY ITNO,
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT