Le 31ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africain s’est ouvert ce dimanche à Nouakchott en Mauritanie. Placées sous le thème : « Vaincre la corruption : un chemin durable pour la transformation de l’Afrique », les assises de Nouakchott sont une invite à un combat contre ce fléau. Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a pris part aux travaux. 

C’est le nouveau centre de conférence Almourabitoune de Nouakchott qui abrite les travaux de la 31ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est ouverte ce dimanche matin dans la capitale mauritanienne. Les sommités du continent auront deux jours pour éplucher plusieurs dossiers et surtout celui consacré à la lutte contre la corruption, thème qui a pour champion , le Président nigérian, Muhammad Buhari.

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, président en exercice de la CEN SAD et de la CEMAC, arrivé au centre de conférence Almourabitoune vers 9H, heure locale, 10H, heure de N’Djaména.

Plusieurs allocutions ont marqué cette 1ère journée. L’on retiendra du discours de Mohamed Ould Abdel-Aziz, le Chef de l’Etat mauritanien, le plaisir et l’honneur d’accueillir pour la 1ère fois un tel sommet sur ses terres. S’il a souhaité la bienvenue à toutes les délégations, le Président mauritanien n’a pas manqué d’évoquer le thème consacré à cette rencontre de Nouakchott. Pour lui, la corruption est une plaie pour l’Afrique et qu’il est urgent de l’éradiquer. « C’est un énorme défi pour nous. Vaincre ce fléau arriverait à placer nos pays sur l’orbite de l’émergence et du progrès », dit-il.

Pour Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, les méfaits de ce fléau sont connus, identifiés et se traduisent par la perte de ressources astronomiques. « La célébration du 11 juillet de chaque année comme journée de lutte contre la corruption devrait permettre d’impliquer tous les segments de notre population dans ce combat », a indiqué le président de la commission de l’UA, qui estime que le sommet de Nouakchott se tient à un moment marqué par le lancement de nombreux et ambitieux chantiers, qui suscitent une forte attente.

 
Pour Moussa Faki Mahamat, accélérer la cadence de la réforme institutionnelle de l’Union africaine est une condition existentielle de l’organisation panafricaine.
 

S’il évoque d’importantes avancées relatives au volet financier de réformes, le patron de l’UA est quelque peu mi-figue mi-raisin quand il aborde le sujet de la Zone de libre échange continental. Son entrée en vigueur tarde. Sur les 44 Etats qui ont signé le protocole de création à Kigali en mars dernier, seuls quatre pays ont déposé leur instrument de ratification. Cependant, le président de la Commission de l’UA garde l’espoir qu’avant mars 2019,date anniversaire du sommet de Kigali, les autres pays du continent emboiteront le pas au Kenya, au Ghana au Rwanda et au Niger. La même urgence s’applique au protocole d’accord de libre circulation de personnes pour faciliter le déplacement des africains sur leur propre continent, explique-t-il, avant d’évoquer les questions de paix, de sécurité et de stabilité en Afrique, qui demeurent selon lui, une préoccupation majeure.

Après l’intervention du président en exercice de l’Union africaine, Paul Kagamé, la suite des travaux s’est déroulée à huis clos. Un huis clos qui permettra aux dirigeants du continent de débattre de tous les dossiers soumis à leur appréciation.

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